LE CONTEXTE

WORK THE FUCK HARD
L.A. is the loneliest and most brutal of American cities : welcome to the Underworld.

Oh tout le monde a ses propres a priori sur Los Angeles, berceau de la création, capitale des strass et paillettes et du sensationnalisme.

Il y a ceux qui n’ont plus rien à prouver à leurs pairs, qui vivent au cœur de l’industrie hollywoodienne et qui sont friands de ces soirées mondaines qui sont à Los Angeles ce que les gondoles peuvent être à Venise : incontournables, ridiculement touristiques et captivantes d’une attention disproportionnée. Et bien que la comparaison puisse paraître totalement absurde, ces soirées sont pourtant le ciment d’une carrière artistique, répondant à une certaine nécessité surévaluée au coût ridiculement élevé et masquant la réalité que peu de personne ne connait : ce n’est pas le seul et unique élément de réussite. Ce n’est qu’excessivité à son paroxysme.

Puis il y a ceux qui vivent dans l’ombre, qui sont remplis d’espoir. Un espoir de réussite, un espoir d’une vie meilleure qui viendrait remplacer cette misérable vie qu’ils tentent de fuir. Ce sont ceux qui veulent se fondre dans la masse des paillettes tout en se faisant remarquer, qui veulent enfin devenir quelqu’un aux yeux de tous, à n’importe quel prix, car ils sont persuadés d’être la prochaine star de la ville, du monde.

Et il y a ceux qui regardent les yeux d’un regard moqueur, comme s’ils savaient mieux que les autres les véritables valeurs aussi bien de la ville que de l’être humain. Ils sont là par hasard, ou par choix, mais se nourrissent des excès de la ville avec sarcasme. Car eux, ils savent qu’au final à Los Angeles tout est 100% organique, exceptés les habitants.

Mais finalement il n’y a qu’une seule vérité. Les personnes venues à Los Angeles par choix are all insane et la ville se réinvente en permanence tous les deux jours. Prêts à se lancer ?